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La décroissance
13 mai 2008

Journal des benêts 2

Des benêts gouvernés par des benêts.

Dans « Le Monde » du 2 mai dernier, quatre anciens ministres de  l’agriculture de droite et de gauche (Pierre Méhaignerie, Henri Nallet, Michel Rocard et Philippe Vasseur), signent un article sur « … la concurrence débridée responsable de la crise de la faim. »

Bien que le mot ne soit jamais employé, il est clair que pour eux, la cause de nos malheurs et surtout des problèmes des pays les plus pauvres, est la Mondialisation… qu’ils ont eux-mêmes défendu lorsqu’ils étaient ministres. Une Mondialisation qui fait en effet que «les prix des transactions s’établissent sur des coûts de production des produits les plus compétitifs […] à ce prix, aucun paysan producteur de cultures vivrières en développement ne peut résister à la concurrence des céréales importées. Il abandonne la production et part grossir la foule des urbains pauvres ». C’est ce qu’expliquaient déjà les professeurs de sciences économiques dans les facultés, il y a trente ans, avant que de nouveaux enseignants, des journalistes, ignorants, hypnotisés par les lobbies américains et leur fameuse « Economie Monde », en fait l’Economie des Financiers, fassent croire aux benêts que la Mondialisation était inéluctable et qu’elle allait apporter le bonheur sur toute la planète. Les benêts se sont en effet réjouis d’acheter des masses de produits de moins en moins cher. Plus ces produits, fabriqués dans des pays où la main d’œuvre était mal payée, sans syndicat, aux conditions de travail innommables, étaient importés avec des droits de douane quasiment inexistants grâce à l’OMC, plus les délocalisations sévissaient en France, plus le chômage augmentait, plus l’Etat s’endettait, et plus nos ministres étaient contents d’eux. Mais ce n’est pas de leur faute : « Les grandes institutions internationales […] ont contribué au cours des années 1980 et 1990, à rendre impossible dans les pays pauvres [le développement agricole] en les mettant à la merci d’un marché inaccessible et déloyal ». Alors pourquoi ces ministres disaient-ils que ces organismes (OMC, FMI etc.) étaient là justement pour maîtriser d’éventuels effets pervers de la Mondialisation ?

« L’avenir alimentaire de l’humanité […] ne peut pas être laissé aux seuls soins du marché, des surplus du Nord et des bonnes opérations des spéculateurs. Il faut qu’il soit l’affaire des paysans du Sud ». Il est bien temps, messieurs les ministres ; pourtant, c’est exactement ce que disaient dès les années 1970 de nombreux spécialistes comme René Dumont, Hans Jonas, Jacques Ellul, Nicholas Georgescu-Roegen, dont vous vous êtes bien moqués du haut de votre prétentieuse fonction ; c’est également ce que Pierre Rabhi ne cesse de crier dans le désert médiatique où ne souffle que le vent des mensonges, en toute impunité.

« Les grands pays producteurs du Nord pourront à leur tour modifier radicalement leurs politiques agricoles dans le sens exigé par l’opinion publique : plus de qualité et moins de pollution consécutive au grand mouvement d’intensification qui a permis à la fois la libération des marchés et la baisse des prix. »

L’« opinion publique », messieurs les ministres, vous ne l’écoutez que quand ça vous arrange et quand vous la créez vous-mêmes. Ce n’est pas elle, mais les lobbies de la chimie internationale qui ont lancé ce « grand mouvement d’intensification », c’est-à-dire, osez l’écrire : remembrements, suppression des petites exploitations et intensification des cultures avec tant et tant d’engrais chimiques et de pesticides, que la France en est le premier utilisateur européen !

Et vous finissez avec une de ces formules hypocrites dont vous avez le secret, qui ne veut rien dire et qui ne vous lave pas de vos erreurs passées : « La présidence française de l’Union sera une occasion de placer l’Europe au premier rang de cette belle bataille pour l’humanité ». Avec cinquante ans de retard, avec des terres qui ne sont même plus arables, tant elles sont gorgées d’engrais et de pesticides qu’on ne peut plus rien en tirer sans y ajouter encore et encore cette bouillie du Diable dont vous avez été les meilleurs VRP.

    Lire le chapitre : Du « principe responsabilité » à la « décroissance », dans mon livre « Bienheureux les enfants de la Mère » aux Editions Les Presses du Midi et sur http://philippe.annaba.free.frBEM4

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Commentaires
D
planifié depuis 200 ans et personne n'y voit que du feu . on chippote pour savoir si les protocoles de sion sont de faux ou non . Querelle sans importance .Même si Newton avait jamais existé , ses lois seraint quand même valables . Lisez donc , c'est effrayant :<br /> <br /> Professeurs d'économie<br /> Nous entourerons notre gouvernement de toute une armée d'économistes. C'est la raison pour laquelle la science de l'économie est le principal sujet enseigné aux Juifs. Nous aurons autour de nous des milliers de banquiers, de négociants et, ce qui est plus important encore, de millionnaires, parce qu'en réalité l'argent décidera de tout.<br /> <br /> <br /> L'origine des crises économiques<br /> Nous n'avons réussi à faire éclore toutes les crises économiques, si habilement préparées par nous dans les pays des Gentils, qu'en retirant l'argent de la circulation. L'État se trouve obligé, pour ses emprunts, de faire appel aux grosses fortunes, qui sont congestionnées par le fait que l'argent a été retiré au gouvernement. Ces emprunts constituent une lourde charge pour les États qui sont obligés de payer des intérêts et qui se trouvent ainsi obérés.<br /> La concentration de la production par le capitalisme a sucé jusqu'à la dernière goutte toute la force productrice, et, avec elle, toute la richesse de l'État.<br /> <br /> L'État deviendra créancier<br /> L'État achètera, lui aussi, des valeurs commerciales ; il deviendra, à son tour, un créancier au lieu d'être débiteur et de payer tribut comme il le fait de nos jours. Ceci mettra fin à l'indolence et à la paresse qui nous rendaient service tant que les Gentils étaient indépendants, mais qui seraient honnies dans notre gouvernement.<br /> La faillite, seule issue pour les non-juifs<br /> Le vide qui existe dans le cerveau purement bestial des Gentils est suffisamment prouvé par le fait qu'ils ne comprennent pas qu'en nous empruntant de l'argent ils auront, un jour ou l'autre, à soustraire des ressources du pays le capital emprunté avec ses intérêts. Il aurait été plus simple de prendre, tout de suite, l'argent des leurs, auxquels ils n'auraient pas eu à payer d'intérêts. Voilà qui prouve notre génie et le fait que notre peuple a été choisi par Dieu. Nous avons si bien présenté les choses que les Gentils ont cru qu'il y avait pour eux un bénéfice à tirer des emprunts.<br /> Nos calculs, que nous exposerons en temps voulu et qui ont été élaborés au cours des siècles, tandis que les Gentils gouvernaient, différeront des leurs par leur extrême clarté et convaincront le monde des avantages de nos plans nouveaux. Ces plans mettront fin aux abus qui nous ont permis de nous rendre maîtres des Gentils et que nous ne tolérerons pas sous notre règne. Notre budget sera compris de telle façon qu'il sera impossible au souverain, comme au plus petit employé, de distraire la moindre somme d'argent sans être vu, ou de lui donner un tout autre emploi que celui qui a été prévu.<br /> Il est impossible de gouverner avec succès si l'on n'a pas un plan fixe bien défini. Les chevaliers et les héros eux-mêmes périssent s'ils s'aventurent dans un chemin sans savoir où il conduit et s'ils partent en voyage sans s'être convenablement approvisionnés.<br /> Les souverains des Gentils, encouragés par nous à abandonner leurs devoirs, pour ne penser qu'à paraître, à recevoir fastueusement et à se divertir de toute manière, nous ont servi d'écran pour dissimuler nos intrigues.<br /> Les rapports de leurs partisans, envoyés pour représenter le souverain en public, étaient faits, en réalité, par nos agents. Ces rapports étaient toujours rédigés de façon à plaire aux souverains à l'esprit borné.<br /> <br /> Nécessité des guerres économiques<br /> Il est indispensable à nos desseins que les guerres n'amènent aucune altération territoriale. Dans ces conditions, toute guerre serait transférée sur le terrain économique. Alors les nations reconnaîtront notre supériorité en voyant les services que nous rendons ; cet état de choses mettra les deux adversaires, tout spécialement formés dès la plus tendre enfance pour disposer de ressources absolument illimitées. Alors nos droits internationaux balayeront les lois du monde entier et gouverneront les pays comme les gouvernements individuels leurs sujets.<br /> <br /> remplacez par prudence le mot juif par illuminati. Eh oui , pas une ride
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