Les benêts et les Farc
Ingrid Betancourt et le Show-biz (bis) :
Ingrid Betancourt est tombée dans le piège du Show-biz. Il y avait beaucoup de benêts au concert du Trocadéro le 20 juillet 2008. « Un concert de soutien aux trois mille otages encore détenus par les Farc ». Les vedettes du Show-biz français n’intéressent les Farc qu’en tant qu’ils sont de bon clients de la coke. Et répétons le, le boycott de la cocaïne par tous ces clients friqués serait plus efficace que ces gesticulations dont se foutent pas mal tous les criminels, des petits faux guérilleros mais vrais truands, aux gros bonnets en passant d’ailleurs par les parmilitaires colombiens. La cocaïne est une institution, une multinationale du crime et toutes les manifestations de bien-pensants hypocrites n’y changeront rien tant qu’il y aura des clients. Rappelons une fois de plus l’indignation d’Antonio Maria Costa, le directeur exécutif du Bureau des Nations Unies au Contrôle des drogues et à la prévention du crime, lors de la Conférence sur la cocaïne à Madrid en novembre 2007, devant les effets néfastes de la culture de la cocaïne dans les pays sous-développés, pour lesquels les "people" n’hésitent jamais à s’engager alors qu’ils sont les plus gros consommateurs de coke et d’héroïne. Mais les médias français, avec une grande indécence, adorent récupérer l’émotion d’où qu’elle vienne, en faire son faire-valoir, son beurre. Elle sait cacher les véritables enjeux par ses mascarades. Que toutes les vedettes de la planète mette leur célébrité au service d’une grande campagne internationale contre la consommation des drogues, c’est ça qui serait efficace et qui permettrait aux paysans colombiens, afghans ou d’ailleurs, de réutiliser leurs terres pour des cultures vivrières à vendre sur les marchés locaux, plutôt que d’être les esclaves des « guérilleros », des « paramilitaires », des « talibans » et bien d’autres au Maroc et ailleurs.