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La décroissance
29 septembre 2009

SURPOPULATION, sujet TABOU

http://philippe.annaba.free.fr

« La Décroissance contre Malthus », un dossier publié par Les cahiers de l’IEESDS, un supplément de la Décroissance de juillet 2009, est une philippique  contre les « malthusiens » pour qui la limitation des naissances serait un des moyens de protéger l’environnement. Les auteurs n’imaginent pas que l’on puisse être « objecteur de croissance » et considérer que la prolifération humaine est un obstacle à la survie de l’humanité. Les « malthusiens » sont donc « caractérisés par tous les traits de la phobie sociale », même Yves Cochet ne trouve pas grâce à leurs yeux parce qu’il préconise de diminuer les allocations familiales à partir du deuxième enfant. De même l’Union des familles laïques voit là « une dérive vers un  fascisme vert ». Et pour une lectrice de la Décroissance, la démographie est un débat stérile. Pour une autre, dans le courrier de la revue Silence, « Ce manque d’espérance dans notre capacité à construire une humanité en paix avec la terre est désolante ».

Pour Vincent Cheynet, l’un des auteurs de La décroissance contre Malthus, Thomas Malthus aurait été à l’époque, le porte-parole de l’idéologie capitaliste et antisociale.

Or, Malthus a publié Essai sur le principe de population (1798) sans nom d’auteur, parce qu’il savait que son livre allait à contre-courant de l’intelligentsia, de la « main invisible » d’Adam Smith, à l’époque, le pape de la théorie libérale. Et en effet il fut critiqué par la grande bourgeoisie et les personnalités politiques et culturelles. Karl Marx et tous les marxistes jusqu’à aujourd’hui dénigrèrent également Malthus, puisque la révolution prolétarienne ne peut germer que sur le terreau de la misère. 

En fait seule la petite bourgeoise était en accord avec le malthusianisme, et bien avant Malthus ; de tous temps, la classe moyenne, accédant à un meilleur niveau de vie et à l’éducation, a souhaité avoir moins d’enfants, pour mieux les élever et profiter de leur nouveau confort.

Malthus, en fait, a été contredit, dans sa théorie des rendements décroissants en agriculture, par le progrès technique et la généralisation des engrais chimiques et des pesticides.

La science et la technique  permettent bien sûr de nourrir dix milliards d’humains. Et en effet, c’est bien ce que produit l’agriculture mondiale aujourd’hui, mais sa répartition délirante fait que le tiers de l’alimentation produite est gaspillé, jeté ou surconsommé par des obèses qui devraient s’abstenir. Mais ce qui est grave c’est aussi que cette production ne peut atteindre cette quantité sans les ravages scandaleux qu’elle entraîne avec la ruine des sols par les apports faramineux d’engrais chimiques et de pesticides, et par l’énorme consommation d’eau qu’elle nécessite ; de l’eau qui va bientôt manquer à tous, et surtout aux plus pauvres.

On peut donner à (mal) manger à dix milliards d’êtres humains, mais pas avec la mentalité égoïste de l’homme, et surtout pas non plus avec sa frénésie à en vouloir toujours plus. Pour ne pas aller à la catastrophe, il faudrait que chacun des dix milliards d’humains se contente du minimum vital. Rappelons ces citations du Mahatma Gandhi :

« Vivre simplement pour que d’autres, simplement, puissent vivre.»

« Il y a suffisamment dans la nature pour les besoins de chacun mais pas pour la cupidité de tous. »

Précisons qu’à l’époque de cette dernière sentence, la planète comptait moins de deux milliards et demi  d’individus !

Si le drame de demain c’est la surpopulation, les pays développés n’ont pourtant aucun droit à exiger des politiques antinatalistes des pays pauvres puisque c’est nous, les Occidentaux, qui consommons et polluons vingt fois plus qu’eux, et qui devons commencer par pratiquer la simplicité volontaire, la frugalité, et nous guérir de l’addiction à la marchandise. Sans compter que si ces peuples sont « pauvres », c’est le plus souvent parce que leurs richesses sont spoliées, depuis des décennies, par des multinationales qui s’enrichissent ainsi outrageusement, tout en nous procurant ce confort superfétatoire que nous ne mettons jamais en question, dangereux hypocrites que nous sommes. Les « malthusiens objecteurs de croissance », parce que, ne vous en déplaise, ils existent, le savent très bien.

D’autre part, les familles nombreuses sont nécessaires dans des sociétés très agricoles, traditionnelles et artisanales, où la protection sociale est quasi inexistante. Dans les sociétés industrielles et urbanisées elles ne sont utiles que comme pourvoyeuses de consommateurs. En fait, Malthus a été mis au pilori par les églises, les armées les commerçants et les politiciens véreux, qui n’ont jamais assez d’ouailles, de chair à canon, de consommateurs et d’électeurs-gogos !

Chez ces objecteurs de croissance, l’origine de ce refus de voir la réalité du problème démographique ne se trouve-t-elle pas dans les idéologies religieuse et politique ? Quelle réponse ont-ils face à des situations insoutenables comme celles décrites dans Le Monde du 16 novembre 2006, intitulé « Les enfants de Kinshasa ». Là est la véritable horreur : mettre à notre époque des enfants au monde pour les abandonner à la rue !

« Certains n’ont guère plus de 10, 12 ans… la rue, sa pénombre et ses dangers, est leur domicile… Alphonse, après la mort de sa mère, malade du sida, la nouvelle épouse de son père l’a mis à la porte. Depuis deux ans, il n’est jamais rentré chez lui…

"Ils sont 30 000, peut-être 50 000, dans tout le pays. C’est une véritable armée… Ils ont grandi dans la rue et n’ont rien à perdre "

"Armée de réserve de tous les manipulateurs politiques, prêts à vendre leur force de nuisance au plus offrant…"

"L’exploitation politique de ces jeunes errants masquerait ainsi un immense scandale social : le doublement, en dix ans, de cette population d’enfants livrés à eux-mêmes et persécutés par ceux qui sont censés les protéger, les membres des forces de l’ordre. Des policiers les recrutent, garçons et filles, et s’en servent comme appâts ou comme guetteurs pour protéger des cambriolages ; ils les menacent pour leur extorquer le produit de leurs larcins, abusent d’eux sexuellement, indiquent les multiples témoignages recueillis par Human Right Watch…" ».

Et c’est pareil de Rio à Manille !

   Autre exemple, 2,5 millions d’habitants (dont 250 000 enfants), souffrent de la faim au Niger, pays victime de la sécheresse, des criquets et de mauvaises récoltes. Mais les prix ont également monté à cause de la spéculation, et le gouvernement du Niger est à l’évidence incompétent. Jamais aucun planning familial dans un pays qui détient le record mondial du nombre d’enfants par femme : huit en moyenne. 

C’est ainsi que la population du Niger a été multipliée par quatre entre 1950 et 2000 et qu’elle s’accroît de 400.000 personnes par an.

Mais aucune aide n’est conditionnée à une politique de limitation des naissances, tant le problème crucial de la surpopulation est tabou. Or selon les projections démographiques du Niger, sa population sera encore multipliée par deux d’ici à 2025. Encore des famines en perspective, et du grain à moudre pour les ONG, des reportages larmoyants pour les télés, sans jamais un mot sur la surpopulation, sans jamais un véritable débat sur le sujet.

C’est la faute du capitalisme ? Sans doute, mais alors nous sommes tous coupables en tant que clients des multinationales qui ont si bien inventé le nouvel esclavage par délocalisation, et tant de nouvelles façons de spolier les pays pauvres, tout en détruisant leur environnement.

Faut-il rappeler que tous les pionniers de la décroissance et même du féminisme, des libres penseurs, éclairés s’il en fut, non affiliés à des idéologies de mode, ont considéré la surpopulation comme une des nombreuses variables des problèmes d’environnement.

Des  objecteurs de croissance et des antiproductivistes font régulièrement référence à Nicholas Georgescu-Roegen, Serge Latouche ou Bernard Charbonneau, mais on peut se demander s’ils les ont bien lus :

« Il est absolument hors de doute, compte tenu de la pression de la population dans la plus grande partie du monde, qu’il n’y a pas de salut face aux calamités de la sous-nutrition et de la famine sinon dans le remplacement de la productivité de la terre cultivée, par une mécanisation accrue de l’agriculture, par une utilisation accrue des fertilisants et des pesticides chimiques et par une culture accrue de nouvelles variétés de céréales à hauts rendements. Toutefois, contrairement à l’opinion sans nuance généralement admise, cette technique agricole moderne constitue à long terme une orientation défavorable à l’intérêt bioéconomique fondamental de l’espèce humaine. » Nicholas Georgescu-Roegen, La décroissance, p 137 (1976, édition française 1995!).

Et Serge Latouche : « La surpopulation entraînée par les progrès de la médecine engendre le danger de famine qui peut être résolu par des techniques biologiques et chimiques miracles, mais au prix de la nécessité d’apprendre aux gens à manger n’importe quoi. » La Mégamachine.

Quant à Bernard Charbonneau :

« … Rien ne nous assure que la multiplication de la population, associée à l’augmentation indéfinie de la production, ne nous menace pas d’un épuisement des ressources du globe […] Si rien ne change, l’accroissement indéfini de la masse humaine, de ses appétits et de ses moyens, ne peut qu’aboutir à la destruction de la nature. » Le jardin de Babylone (1969 !)

« Il y a un argument[ …] qui consiste à dire que l’augmentation du confort finirait par juguler les taux de natalité ; il s’agit là d’une utopie faramineuse : il faudrait 70 ans pour qu’un tel revirement porte ses fruits, et puis : quelle serait la source de ce confort ? Jusqu’à présent, ce fut l’industrialisation. Mais dans les pays pauvres, celle-ci mène tout droit au chômage en masse, à l’exode rural et à l’expansion catastrophique des bidonvilles dans les périmètres urbains. En outre, il s’avère que l’actuelle forme de l’industrialisation s’accompagne d’une telle destruction de l’environnement qu’il n’y a rien à espérer d’une surexploitation à long terme de la nature pour un nombre encore plus élevé d’êtres humains. Mais ce qui prime, c’est la maxime que les enfants sont le pain des pauvres ; et tant que les pays démunis ne seront pas en mesure d’instaurer des assurances chômage, maladie, vieillesse, etc., leur population ne pourra pas se passer de familles nombreuses. Au lieu de s’en laver les mains en déclarant que le problème démographique est l’affaire des pays pauvres, les nations industrielles devraient multiplier l’aide au développement accompagnée de mesures de politique [sociale] et démographique ». Eugen Drewermann , Le progrès meurtrier, page 43.

« [La crise démographique débute] avec l’âge de bronze, bien avant l’époque moderne et sa « bombe P » (la surpopulation), sitôt que la femme détrônée ne contrôle plus la procréation tombée au pouvoir du mâle qui surexploite le sol et surféconde les ventres au nom du « croissez et multipliez » de la première religion sans déesse. » P 56.

                     Françoise d’Eaubonne, Les femmes avant le patriarcat.

« La Terre peut nourrir 30 milliards d’individus  s’ils devaient vivre comme les habitants du Bangladesh, et seulement 700 millions s’ils devaient tous vivre comme des Européens ». Le Quid 2001.

« Une étude des Nations unies [en 1970 !] pose la question suivante : "Étant donné la capacité agricole et industrielle mondiale, le développement technologique et l’exploitation des ressources, combien de personnes pourrait-on faire vivre sur Terre avec le niveau de vie actuel de l’Américain moyen ? La réponse est : cinq cents millions tout juste". » Arne Næss, Écologie, communauté et style de vie (page 210).

En 1950, dix-huit millions de tonnes de poissons étaient pêchées dans le monde ; en 2000 c’était cent millions de tonnes. Sans compter bien sûr le poisson d’élevage, au sujet duquel il est bon de rappeler que pour faire un kilo de poisson, il faut quatre kilos de farine… de poisson en provenance du Chili et du Pérou, ainsi que du soja en provenance du Brésil, d’où transport,  consommation de pétrole et pollution.

Sans pétrole, dix mille centrales nucléaires ne suffiraient pas à satisfaire nos besoins actuels ; et elles ne pourraient pas de toute façon, faire s’envoler les avions !

Michel Tarrier relève que si un Bœuf procure 200 kg de viande, soit 1500 repas, les céréales, cultivées, et qu’on lui a donné à manger, correspondent à 18000 repas. En fait, le bétail des pays riches mange autant de céréales que les Indiens et les Chinois réunis. Pour faire un kilo de viande de bœuf il faut aussi  entre 30.000 et 60.000 litres d’eau, mais seulement 800 litres pour produire un kilo de blé.

« La stabilisation et la réduction de la population humaine prendront du temps […] La complaisance actuelle ne doit en rien être excusée. Il faut dès à présent prendre en compte la gravité de la situation. Mais plus nous attendrons, plus les mesures nécessaires devront être drastiques. D’ici à ce que des changements profonds soient mis en place, il faut s’attendre à une baisse substantielle de la diversité ; le taux d’extinction des espèces risque d’être plus important qu’à toute autre période de l’histoire de la Terre. »

« Pour faire baisser le taux actuel d’extinctions sur la planète, il est nécessaire d’ouvrir des réserves naturelles beaucoup plus grandes et de diminuer significativement l’étendue de l’habitat humain .»

Arne Næss, Écologie, communauté et style de vie (1976).

      Comment ce prétendu homo sapiens peut-il accepter de vivre dans ces mégalopoles, au sein d’une telle concentration de béton, après avoir abattu et rasé tant d’arbres et de plantes, en les remplaçant par des millions de véhicules qui crachent de l’oxyde de carbone ? Aucun animal ne supporterait ça !

« Le marquis de Sade, parmi d’autres pressentiments scientifiques extraordinaires, avait prédit que les meurtres et l’instinct de torture de ses sinistres héros se répandraient dans les âges futur à mesure de la concentration urbaine (il disait "du nombre d’habitants des grandes villes"). »  Françoise d’Eaubonne, Le Féminisme ou la mort. P 88

Françoise d’Eaubonne relève qu’un chercheur entassa des rats dotés de tout le « bien être », et s’aperçu que leur comportement changeait avec leur concentration : les femelles  détruisaient leur nids et refusaient l’accouplement. Un autre releva que les conséquences de l’entassement urbain est d’abord la dépression nerveuse, le suicide, la délinquance juvénile et l’alcoolisme. Depuis la drogue s’y est ajoutée.   

   « Partout où la population s’accumule, inexorablement l’air s’épaissit d’arômes, l’eau se charge de débris. La ville grandit ; celle-ci atteint maintenant cent mille âmes, mais comme ces âmes ont un corps , on pourrait dire aussi cent mille intestins, cent mile poubelles à vider chaque jour . Et nous sommes propres, il nous faut de l’eau – chimiquement pure. Et tout ce que nous extrayons, nous le jetons dans l’eau ? La rançon du robinet c’est l’égout – et celui-ci ne vient qu’ensuite. Sans cesse nous nous lavons, sans cesse nos automates gavés de détergents briquent et récurent, puis ils vomissent leur crasse… » Bernard Charbonneau, Le jardin de Babylone.

« Les agglomérations urbaines se disposent en grande partie autour d’immenses centres industriels […] Entre Washington et Boston il n’y a en fait qu’un seul paysage urbain de 40 millions d’habitants […] Tous ces gens veulent avant tout manger, et comme ils ne produisent pas de nourriture eux-mêmes, il leur faut un immense arrière-pays agricole, dont la superficie ne cesse pourtant de diminuer par l’effet même de l’urbanisation. En conséquence, la pression en faveur de formes industrielles de l’agriculture augmente de plus en plus avec, pour résultat, l’élevage en bataillon et l’utilisation accrue de fertilisants et de pesticides afin d’optimiser le rendement. Puisque le rendement optimal - avec des salaires aussi bas que possible en vue d’une rentabilité élevée et de la compétitivité sur le marché international - constitue le seul but de tous les efforts, l’agriculture se développe, d’un point de vue écologique, vers une économie de la catastrophe ». Eugen Drewermann, Le progrès meurtrier, page 18.

En fait la concentration urbaine relève de l’idéologie dominante, elle facilite la concentration du pouvoir, la propagande et la fabrication de l’opinion publique. Elle pousse à la consommation en quantité et non plus en qualité. Elle favorise la compétition entre les individus. Elle réclame de plus en plus de moyens de sécurité. Elle est le produit inéluctable du « technoscientisme, le totalitarisme contemporain » (Marc Atteia).

    L’avenir sans pétrole et sans nucléaire, c’est une société avec au moins 80% de la population dans les champs ; et sans les engrais et les pesticides, donc en revenant à la jachère. Dans ces conditions, il n’y a pas suffisamment de champs, même aujourd’hui, pour 5 milliards de paysans.

« Pour des raisons économique, on commence par réduire fortement la variété des cultures, ce qui épuise rapidement les sols et rend nécessaire davantage d’engrais chimiques ; cela conduit alors à l’appauvrissement de la flore et de la faune terrestre avec leurs cycles métaboliques vitaux ; par conséquent, la vulnérabilité des plantes et la prolifération d’insectes nuisibles augmentent, ce qui entraîne l’utilisation accrue d’insecticides qui dégradent les sols, tout en empêchant de plus en plus leur minéralisation naturelle ; s’il est possible de contrebalancer pour un temps ce processus à grand renfort d’engrais artificiels et de pesticide, les couches d’humus des sols n’en seront pas moins détruite et les terres livrées à l’érosion ; il faudra donc défricher de nouvelles régions et le cercle vicieux que forment la monoculture, l’exploitation intensive, l’appauvrissement de la flore et de la faune terrestres, l’irruption massive d’insectes, etc., pourra reprendre ». Eugen Drewermann, Le progrès meurtrier, page 19.

« Si un contrôle effectif des naissances avait été mis en place dès 1975, on aurait pu « éviter la mort prématurée de plus de 500 millions d’enfants pendant les cinquante prochaines années .» M. Mesarovic et E. Pestel, Stratégies pour demain (deuxième rapport au Club de Rome).

Pendant que par démagogie l’on refuse d’écouter les sages, la surpopulation s’accroît encore. Dans Le Féminisme ou la mort (1974), Françoise d’Eaubonne cite les mises en garde qui suivent. Près de quarante ans plus tard, il est évident que la seule sagesse ne peut rien contre le monde du « Profit » :

« Je ne voudrais pas être un oiseau de malheur, mais des informations dont je dispose en tant que secrétaire général, une seule conclusion s’impose : les pays membres de l’O.N.U. disposent de dix ans pour mettre de côté leurs querelles et pour s’engager dans un programme global d’arrêt de la course aux armements, d’assainissement du milieu, de contrôle de l’explosion démographique. Dans le cas contraire, il est à craindre que les problèmes mentionnés aient acquis une telle dimension que nous ne pourrons plus les contrôler. »

Déclaration faite en 1969 par U Thant, Secrétaire Général de l’O.N.U.

« Tous les accords du monde resteront inutiles si le problème fondamental n’est pas affronté carrément. Toute la pollution terrestre a une cause : l’homme. Or la population mondiale aura doublé bien avant l’an 2000. Peu importe la quantité de solutions ingénieuses que la science aura pu trouver pour y faire face, la pollution fera partie de la vie. Nous serons comme des lapins en cage, avec une ration de nourriture limitée, vivant dans nos propres ordures, proliférant à une vitesse démentielle et menant un combat forcené pour l’eau et les aliments afin de rester vivants. »

Le Courrier de l’Unesco Août/Sept. 1971.

    La course aux rendements sous le prétexte fallacieux de donner à manger à tout le monde, a surtout augmenté la richesse de multinationales qui font, non seulement la pluie et le beau temps sur la terre, mais surtout son désastre. C’est la population qu’il faut adapter à la terre, et non l’inverse qui est impossible, sauf pour les hypocrites assoiffés de gains rapides… et les naïfs aveuglés par une quelconque idéologie.

« Le refus de la procréation des femmes lucides correspond à la plus saine résistance à ce génocide par étouffement que comporte la démographie galopante. Il est impossible de se soucier des générations futures sans chercher à les limiter au maximum pour la simple possibilité d’exister. » P 33.

« L’homme du système patriarcal est donc, au tout premier chef, responsable de la démence démographique, de même qu’il l’est de la destruction de l’environnement et de la pollution accélérée qui coïncide avec cette démence pour léguer une planète invivable à ce qui le prolongera. » P 99

Françoise d’Eaubonne, Le Féminisme ou la mort.

Ces citations sont tirées de mon livre « Bienheureux les enfants de la Mère ».

Refuser d’en discuter révèle un blocage psychologique. D’où vient-il ? Sous forme de question, c’est la réponse du berger à la bergère, Monsieur Vincent Cheynet osant écrire dans son article :

« En fréquentant les milieux écologistes, nous croisons inévitablement des militants pour la réduction de la population humaine […] il est particulièrement aisé de percevoir le caractère pathologique de leur démarche ».

                               

        Philippe Annaba sur http://philippe.annaba.free.fr  b_b__1

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Commentaires
G
Les idéologues occidentaux vivant dans l'abondance matérielle et faisant de l'humanisme bonne conscience petite-bourgeoise ne se rendent pas compte des terribles méfaits de la surpopulation. Ayant vécu plusieurs années au Bangladesh, je peux en parler en connaissance de cause. Malthus ou pas, force est de constater, que faute de freiner la démographie galopante, notre monde ira à sa perte, l'homme étant son propre destructeur !
K
je viens de visiter ton blog et je voulais te dire <br /> que je le trouve super<br /> moi j'en ai un également <br /> peut tu y aller et me dire ce que tu en pense merci <br /> et bonne journée krystele
C
Il ne faut pas oublier d'où l'on vient.<br /> Comme l'agriculture a modelé nos paysages au cours des siècles, la religion catholique a labouré et ensemencé nos esprits.<br /> Même s'il ne reste que peu de pratiquants et même si beaucoup se disent mécréants.<br /> Je me souviens (c'était en 1962) de mon entrée en seconde au lycée "laïc", moi qui avais été en école "libre" jusque là. Le professeur d'histoire géographie nous a parlé de Malthus, de la nécessaire régulation des naissances, de surpopulation, etc. <br /> Pour beaucoup d'élèves (dont moi) son cours faisait l'effet d'un coup de tonnerre. Il nous aurait parlé de la masturbation que l'effet n'aurait pas été plus grand.<br /> Bien sûr qu'il brisait un tabou !<br /> Comment pouvait-on à l'époque évoquer une autre voie que le "croissez et multipliez-vous"?<br /> Et le grain est toujours dans l'esprit de beaucoup.
U
vous faites pas de soucis ,la nature introduira une regulation suprise à laquelle vous vous attendez pas. Personne ne peut gagner contre l'arithmetique. J'ai fait les constatations suivantes sur la reproduction :<br /> <br /> - le corps a besoin de se fondre dans l'aura d'une personne dont l'attrait physique provoque l'union . J'ai entendu il y a fort longtemps un slogan gay qui disait à peu près ceci 'je prendrai racine en toi' . En fait c'est une force irresistible qui pousse la vie à se perpertuer . Non l'être ni la conscience , mais simplement les gênes. Pour moi les chackras sont responsables de cet attrait<br /> <br /> - autre constat : le narcisime . Le plaisir de faire une 'photocopie' de sa propre bobine . Acte egotique par excellence.<br /> <br /> - autre constat : la peur de la solitude et souvent le besoin de faire une assurance vieillesse dans des pays 'emergeant' ,pour parler novlang<br /> <br /> - autre constat : avoir de la main d'oeuvre bon marché sur la ferme . Ce constat s'applique surtout aux pays pauvres<br /> <br /> ON PEUT CONCLURE CE QUI SUIT :<br /> <br /> On fait pas des enfants par amour ,mais par calcul . J'ai pour habitude de faire sourire mes interlocuteurs en disant que c'est le sport le plus cher du monde , à savoir env 15000 euros/par seconde . On peut aussi conclure que le corps a des besoins que le coeur et l'esprit n'ont pas . Si vous donnez pas au corps ce qu'il vous réclame , il vous laissera pas en paix ,alors que faire ? faire semblant !! le corps se fiche completement du resultat final. Alors faites l'amour ,mais pas les enfants. La vie triche ,je lui rends la monnaie de sa pièce ! La raison de tout cela m'a fortement porté à la reflection : Pourquoi les églises et les sociétés sont elles à ce point violentes contre l'avortement, la contraception ,le suicide , alors que les injustices sociales les laissent indifférentes ? <br /> <br /> LE CONSTAT EFFRAYANT <br /> <br /> nous sommes le betail des dieux <br /> <br /> Carlos Castaneda, célèbre anthropologue et écrivain devenu "Nagual", c'est-à-dire chaman dans la tradition des Indiens Yaquis, quitta notre plan d'existence en 1998. Il avait visualisé en Armando Torres le messager capable de transmettre au monde les ultimes clés de son enseignement. <br /> <br /> Pour respecter les dernières volontés de Castaneda, qui estimait que notre humanité n'était pas encore prête à recevoir ces informations, Armando a attendu plusieurs années avant de les diffuser. Aujourd'hui, elles sont enfin disponibles et traduites en français. <br /> <br /> Présenté sous forme de conversations entre les deux hommes, "Rencontres avec le Nagual" (Éditions Alphée) est un merveilleux livre qui permet non seulement de se replonger dans l'univers fascinant du regretté Castaneda, mais aussi de découvrir pour la première fois son bouleversant testament à notre humanité. <br /> <br /> En voici un court extrait qui touche la question mystérieuse et pourtant essentielle de nos prédateurs invisibles. Carlos Castaneda y révèle une clé pour se libérer de leur emprise. <br /> <br /> « L'homme est un être magique. Il a la capacité de voler dans l'Univers pareillement aux millions d'autres consciences qui l'habitent. Cependant, à un moment donné de son histoire, il perdit sa liberté. Maintenant son esprit n'est plus le sien, mais une implantation .» <br /> Carlos Castaneda <br /> <br /> <br /> Carlos affirmait que les êtres humains sont les otages d'un groupe d'entités cosmiques qui se dédient à la prédation et que les sorciers appellent "les Flyers". <br /> <br /> Il déclara que ce sujet avait été tenu secret par les anciens voyants, mais que suite à un présage, il avait décidé qu'il était temps de le révéler. Ce présage était une photographie que son ami Tony, un chrétien bouddhiste, avait prise. Sur cette photo apparaissait nettement l'image d'un être obscur et menaçant, flottant au-dessus d'une multitude de fidèles réunis sur le site des pyramides de Teotihuacan… <br /> <br /> Lorsque j'en eus l'opportunité, je lui demandai de m'en dire un plus à propos des "Flyers", et il me raconta l'un des aspects les plus terrifiants du monde de don Juan : nous sommes prisonniers d'êtres venus des confins de l'Univers, qui nous utilisent comme nous utilisons des poulets. <br /> <br /> NOTA : Don Juan fut le premier initiateur de Carlos Castaneda au chamanisme des Naguals. <br /> <br /> Carlos expliqua : « La portion de l'Univers qui nous est accessible est le champ opérationnel de deux formes de conscience radicalement différentes. <br /> <br /> Celle qui inclut les plantes, les animaux et aussi les êtres humains, est une conscience blanchâtre, jeune et génératrice d'énergie. L'autre est une conscience infiniment plus ancienne et parasite, possédant une quantité énorme de connaissance. <br /> <br /> <br /> La conscience qui anime les animaux (ici : un chat) est une conscience jeune et génératrice d'énergie. <br /> <br /> En plus des hommes et des autres êtres qui habitent cette Terre, il y a dans l'Univers une immense gamme d'entités inorganiques. Elles sont présentes parmi nous, et à certains moments sont visibles. Nous les appelons fantômes ou apparitions. <br /> <br /> L'une de ces espèces, que les voyants décrivent comme d'énormes silhouettes volantes de couleur noire, arriva un jour de la profondeur du Cosmos et rencontra une oasis de conscience sur notre planète. Elles se sont spécialisées dans la "traite" des êtres humains. <br /> <br /> - C'est incroyable ! m'exclamai-je. <br /> <br /> - Je sais, mais c'est la plus pure et la plus terrifiante vérité ! Ne t'es-tu jamais questionné sur les hauts et les bas émotionnels énergétiques des gens ? Ce sont les prédateurs qui viennent périodiquement prélever leur quota de conscience. Ils nous laissent juste ce qu'il faut pour que nous puissions continuer à vivre, et parfois même pas ça. <br /> <br /> - Que voulez-vous dire ? <br /> <br /> Parfois ils prennent trop et la personne tombe gravement malade, et peut même en mourir. <br /> <br /> Je n'arrivais pas à croire ce que j'entendais. <br /> <br /> - Voulez vous dire par là que nous sommes dévorés vivants ? <br /> <br /> Carlos sourit. <br /> <br /> - Bon, ils ne nous "mangent" pas littéralement, ce qu'ils font c'est un transfert vibratoire. La conscience est énergie et ils peuvent s'aligner avec nous. Puisque par nature ils sont perpétuellement affamés et que nous, en revanche, exsudons de la lumière, le résultat de cet alignement peut être décrit comme une prédation énergétique. <br /> <br /> - Mais, pourquoi font-ils cela ? <br /> <br /> - Parce que sur le plan cosmique, l'énergie est la devise la plus forte, nous la recherchons tous, et les humains sont une race vitale, riche en aliments. Chaque chose vivante en mange une autre et c'est toujours le plus puissant qui gagne. Qui a dit que l'homme était au sommet de la chaîne alimentaire ? Cette vision ne peut venir que d'un être humain. Pour les êtres inorganiques, nous sommes des proies. <br /> <br /> Je commentai qu'il m'était inconcevable d'accepter que des entités, même plus conscientes que nous, parviennent à un tel degré de prédation <br /> <br /> Il répliqua : <br /> <br /> - Mais qu'est-ce que tu crois que tu fais quand tu manges une laitue ou un beefsteak ? Tu manges de la vie ! Ta sensibilité est hypocrite. Les prédateurs cosmiques ne sont ni plus ni moins cruels que nous. Lorsqu'une race plus forte en consomme une autre, inférieure, elle aide à ce que son énergie évolue. Je t'ai déjà dit que dans l'Univers il n'y avait que la guerre. Les confrontations entre êtres humains ne sont qu'un reflet de ce qui se passe là, dehors. Il est normal qu'une espèce cherche à en consommer une autre. Un guerrier ne se lamente pas à ce sujet, il essaie de survivre. <br /> <br /> - Et comment nous consomment-ils ? <br /> <br /> - Au travers de nos émotions, incessamment occasionnées par notre dialogue intérieur. Ils ont dessiné l'environnement social de telle façon que nous sommes en permanence en train de projeter des ondes d'émotions qui sont immédiatement absorbées. Ce qu'ils aiment par-dessus tout, ce sont les attaques de l'ego; pour eux c'est une bouchée exquise. De telles émotions sont identiques en n'importe quel endroit de l'Univers où ils sont présents et ils ont appris à les métaboliser. <br /> <br /> Certains nous consomment pour notre luxure, notre peur ou notre colère ; d'autres préfèrent les sentiments plus délicats, comme l'amour et la tendresse. Mais tous sont intéressés par la même chose. Leur voie d'attaque normale est la tête, le cœur ou le ventre, là où nous emmagasinons la plus grande partie de notre énergie. <br /> <br /> - S'attaquent-ils aussi aux animaux ? <br /> <br /> - Ces êtres utilisent tout ce qui est disponible, mais ils préfèrent la conscience organisée. Ils drainent les animaux et les plantes dans la partie de leur attention qui n'est pas trop fixée. Ils attaquent aussi la plupart des êtres inorganiques, sauf que ceux-ci les voient et les esquivent comme nous faisons avec les moustiques. Les seuls qui tombent totalement dans leur piège sont les être humains ! <br /> <br /> - Comment est-il possible que tout cela se passe sans que nous ne nous en rendions compte ? <br /> <br /> - Parce que nous héritons de cet échange avec ces êtres comme s'il s'agissait d'une condition génétique, et cela nous semble naturel. Lorsque quelqu'un naît, la mère l'offre en nourriture sans même s'en rendre compte, car son esprit est lui aussi contrôlé. Baptiser l'enfant, c'est comme signer un contrat. Dès ce moment, la mère s'efforce de lui inculquer des modes de conduite acceptables; elle l'apprivoise, réduit son côté guerrier et le convertit en une brebis docile. <br /> <br /> Lorsqu'un enfant a suffisamment d'énergie pour rejeter cette imposition, mais pas assez pour entrer sur le chemin du guerrier, il devient un rebelle ou un délinquant. L'avantage des "Flyers" provient de la différence entre nos niveaux de conscience. Ce sont des entités très vastes et puissantes; l'idée que nous avons d'eux est équivalente à celle qu'une fourmi peut avoir d'un être humain. <br /> <br /> Cependant leur présence est douloureuse et peut se mesurer de différentes manières. Par exemple, lorsque nous faisons face à des attaques de rationalité ou de méfiance, ou quand nous sommes tentés de violer nos propres décisions. Les fous peuvent les détecter très facilement, trop facilement dirais-je, parce qu'ils sentent physiquement comment ces êtres se posent sur leurs épaules, générant des paranoïas. Le suicide est le sceau des "Flyers", car leur esprit est potentiellement homicide. <br /> <br /> - Vous avez dit qu'il s'agissait d'un échange, mais que gagnons-nous d'un tel pillage ? <br /> <br /> - En échange de notre énergie, les "Flyers" nous ont donné notre mental, nos attachements et notre ego. Pour eux, nous ne sommes pas des esclaves mais une espèce d'ouvriers salariés. Ils accordèrent ces privilèges à une race primitive et lui donnèrent la faculté de penser, laquelle nous fit évoluer. En fait ils nous ont civilisés. Sans cela, nous serions encore cachés dans des grottes ou en train de faire des nids au sommet des arbres. <br /> <br /> Les "Flyers" nous contrôlent au travers de nos traditions et de nos coutumes. Ils sont les maîtres de la religion, les créateurs de l'Histoire. Nous écoutons leur voix à la radio et nous lisons leurs idées dans les journaux. Ils dirigent tous nos moyens d'information et nos systèmes de croyance. Leur stratégie est magnifique. Par exemple, il exista un jour un honnête homme qui parla d'amour et de liberté ; ils le transformèrent en auto-compassion et en servilité. Ils le font avec tout le monde, même avec les Naguals. C'est pour cette raison que le travail d'un sorcier est solitaire. <br /> <br /> NOTA : Le mot "sorcier" désigne ici un initié de la Science occulte et non un mage noir lié aux forces démoniaques. <br /> <br /> Durant des millénaires, les "Flyers" ont concocté des plans pour nous collectiviser. Il y eut une époque où ils furent tellement effrontés qu'ils étaient même vus en public, et les gens en firent des représentations de pierre. Ces temps étaient obscurs, ils pullulaient partout. Mais à présent leur stratégie est devenue tellement subtile que nous ne savons même plus qu'ils existent. <br /> <br /> Dans le passé, ils nous tenaient par notre crédulité, aujourd'hui ils y parviennent par le matérialisme. Ils sont responsables de l'ambition de l'homme moderne à ne plus penser par lui-même. Observe juste combien de temps une personne pourra tolérer le silence ! <br /> <br /> - Pourquoi ont-ils changé leur stratégie ? <br /> <br /> - Parce qu'en ce moment, ils sont en train de courir un grand risque. L'humanité est en contact constamment et rapidement, et l'information peut atteindre tout le monde. <br /> <br /> Ou ils nous remplissent la tête et nous bombardent jour et nuit de tous types de suggestions, ou certains commenceront à réaliser ce qui se passe et avertiront les autres. <br /> <br /> - Que se passerait-il si nous parvenions à repousser ces entités ? <br /> <br /> - Nous récupérerions en une semaine toute notre vitalité et nous serions à nouveau brillants ! Mais, en tant qu'êtres humains ordinaires, nous ne pouvons envisager cette possibilité parce qu'elle impliquerait que nous allions contre tout ce qui est socialement acceptable. Fort heureusement, les sorciers ont une arme redoutable : la discipline. <br /> <br /> La rencontre avec les êtres inorganiques est graduelle. Au début nous ne les remarquons pas. Mais un apprenti commence à les voir dans ses rêves, puis à l'état de veille, chose qui peut le rendre fou s'il n'apprend pas à vivre comme un guerrier. Une fois qu'il a compris, il peut les affronter. Les sorciers manipulent l'esprit étranger en devenant des chasseurs d'énergie. C'est à cette fin que mes cohortes et moi-même avons dessiné les exercices de tenségrité, qui ont la vertu de nous libérer de l'esprit des "Flyers". <br /> <br /> NOTA : La tenségrité est la version moderne et simplifiée des "passes magiques" qui furent découvertes et développées par les chamans amérindiens du Mexique. Le terme "tenségrité" appartient à l'architecture où il désigne une association d'éléments en tension et d'éléments en compression de telle façon que chaque élément fonctionne avec le maximum d'efficacité et d'économie. La tenségrité spirituelle, popularisée par Carlos Castaneda, a pour objet de rendre l'énergie cosmique accessible à chacun. Elle est aujourd'hui pratiquée par des milliers de personnes, partout à travers le monde. <br /> <br /> Ainsi, les sorciers sont des opportunistes. Ils profitent de l'impulsion qu'ils leur donnèrent et disent à leurs prédateurs: « Merci pour tout, à plus ! L'accord que vous avez fait était avec mes ancêtres, pas avec moi. » En récapitulant leur vie, ils ôtent littéralement le pain de la bouche des prédateurs. C'est comme si nous allions au magasin après un achat pour rendre la marchandise en disant qu'il faut qu'on nous rende notre argent ! Les êtres inorganiques n'aiment pas cela mais ils ne peuvent rien y faire. <br /> <br /> Notre avantage est que nous sommes remplaçables, il y a plein de nourriture partout ! Un état d'être d'alerte totale, qui n'est pas autre chose que la discipline, crée des conditions telles dans notre attention que nous cessons d'être savoureux pour ces êtres. Et dans ce cas, ils font demi-tour et nous laissent en paix.. » <br /> <br /> Extrait de "Rencontres avec le Nagual" <br /> (Conversations avec Carlos Castaneda d' Armando Torres) <br /> Traduit de l'anglais par Eve Lamar <br /> Éd. Alphée – Avril 2007 <br /> <br /> <br /> Carlos Castaneda en 1962
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