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La décroissance
26 octobre 2010

AGORAPHOBIE

surpopulation

Je crains la foule. Au-dessus d’une certaine concentration concentrationnaire, j’angoisse.

Et nous avons depuis déjà longtemps dépassé le seuil du supportable. Nous sommes bien trop nombreux.

N’en déplaise aux benêts, aux naïfs et autres endoctrinés du bulbe.

Ils nous ont dit que nous étions  six milliards et demi. Qu’est-ce qu’ils en savent ? Même en France ils ne savent pas combien nous sommes.

Ils sont incapable de savoir combien il y a eu de nouveaux immigrés clandestins cette année, ni combien de gens du voyage et leurs nombreux enfants ont passé la frontière.

Alors comment ces fonctionnaires de la statistique de bureau peuvent-ils prétendre compter les hordes misérables des coins reculés ?

Sur cette minuscule planète nous sommes, en fait, au moins huit milliards d’êtres, qui se prétendent humains. Certains cherchent en effet à faire croire qu’ils sont humains. Mais en fait, ce sont des prédateurs invétérés, des bêtes féroces, des oiseaux de proie, d’adipeux monstres machiavéliques.

Si chacun devait subvenir aux besoins alimentaires de sa famille, il lui faudrait disposer au minimum de dix hectares, dont la moitié de terres cultivables et l’autre moitié d’espaces boisés pour construire son habitation, se chauffer et faire cuire sa nourriture.

La réalité, c’est que la planète, dans le cas d’une exploitation raisonnable du sol, et compte tenu des surfaces arables, ne peut accueillir qu’entre un et deux milliards d’individus.

Mais aujourd’hui, à cause de l’intense endoctrinement médiatique, chacun, même au bout du monde veut son écran plat, son portable, son ordinateur et sa voiture. Alors nous niquons avec frénésie notre Mère la Terre pour y débusquer encore et encore des matières premières et pour tirer du sol, à force de pesticides et d’engrais chimiques, cent fois plus de nourriture qu’elle ne peut en donner. Des produits gorgés de poisons pour le plus grand profit de la Finance mondiale et de l’industrie florissante de la santé.

Les bien-pensants, les humanistes et autres béni-oui-oui baignant dans l’idéologie patriarcale du populationnisme effréné, prennent à l’évidence, le rêve messianique du « Croissez et multipliez », pour la réalité.

C’est pourquoi ils affirment péremptoirement que notre planète peut nourrir dix milliards d’habitants.

Il est vrai qu’aujourd’hui, certains se goinfrent alors que d’autres  ne mangent pas tous les jours à leur faim. Mais ceux qui s’empiffrent de tous ces aliments industriels de plus en plus toxiques sont plus à plaindre que ceux qui se serrent la ceinture. La société dans laquelle vivent les premiers est si régentée, qu’ils ne peuvent survivre que grâce à un réseau inextricable de lois, de réglementations et d’interdictions qui les enferment et dont ils ne peuvent s’abstraire. Ils sont ainsi prisonniers d’une mécanique aussi sophistiquée qu’incohérente et dangereuse, qui, au moindre grain de sable se grippe et explose, par exemple avec un baril de pétrole à 200 dollars, ce qui nous pend au nez. Les seconds, les miséreux, les laissés-pour-compte de la planète, habitués qu’ils sont à la misère et à la démerde, survivront.

Inch’Allah !

Philippe Annaba, auteur de "Bienheureux les enfants de la Mère"

http://philippe.annaba.free.fr

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Commentaires
A
Tout le malheur des hommes vient d'une seule chose, qui est de ne savoir pas demeurer au repos, dans une chambre.<br /> <br /> Blaise Pascal.
M
Pourquoi les gens créent-ils, à partir du néant, de nouveaux êtres qui sont inexorablement destinés à mourir ? C'est très étrange. Et cela ne s'explique que parce que les humains s'ennuient, comme les bonobos...
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