Bonne Année à la Nature, que l’homme y libère son
Bonne Année à la Nature,
que l’homme y libère son joug.
Bientôt il n’y aura plus de bonobos, de chimpanzés
d’orangs-outans, de gorilles et autres gibbons.
De nombreuses espèces disparaissent
au fur et à mesure de la destruction de forêts entières
pour fabriquer de vilains meubles,
du papier pour écrire des mensonges
et des agrocarburants pour polluer encore
et courir après l’on ne sait même plus quoi, ni pourquoi.
Plus s’avèrent malsains nos lendemains,
plus l’homme persiste dans ses erreurs,
il veut toujours plus de barrages, de centrales nucléaires,
d’organismes génétiquement modifiés,
et personne ne peut s’opposer
au gigantesque pouvoir des prédateurs de la nature,
ces âpres au gain, qui corrompent les médias, les politiques …
et même les savants !
C’est pourquoi l’humanitarisme est une erreur.
Il ne faut pas sauver l’homme.
Dix mille ans d’Histoire sanglante,
à montré qu’il n’est en aucune façon améliorable.
L’homme est la plus stupide créature qui soit :
il ne veut plus mourir alors qu’il continue de proliférer.
Et où l’humanité croit-elle aller ainsi ?
Alors que l’observation de la nature nous montre
que la vie et la mort
sont les deux aspects d’une même réalité.
Depuis qu’il a cessé de respecter la Terre-mère,
l’homme s’est enferré dans l’égarement
et ce ne sont pas sa science et ses techniques,
toujours au service du seul dieu Profit
qui le sauveront, bien au contraire.
Les hommes mourront
par centaines de millions.
Rien ni personne ne peu échapper au Karma.
Rien ni personne ne peut échapper au Chaos,
la fin d’un des cycle des âges incalculables.
©ANNABA
(Les Presses du Midi)