Le scandale des hormones de croissance
Procès de l’hormone de croissance :
Sur ce sujet dramatique, contentons-nous pour l’instant d’être étonné par la différence de traitement de l’information selon les journaux. Pour « Aujourd’hui en France » du 16 février 2008, une pédiatre, témoin à la barre, « cheveux courts et tailleur sombre »; qu’est-ce qu’on en a à foutre ? Le journaliste termine son article en précisant qu’un célèbre neurologue avait tenté de voler ainsi au secours du professeur Job : « Ne jugeons pas de façon péremptoire. Jusqu’en 1985, on ne savait pas comment se transmettait la maladie de Creutzfeld-Jakob ».
En revanche dans « Le Monde » du 15 février, « une agrégée de médecine vétérinaire déclare : À partir de 1974, il y a beaucoup d’alertes sur les risques… publication en 1975 dans la revue Nature… 1976, la menace se précise… 1981, un rapport du département de la santé britannique conclut que les hypophyses des sujets déments ne doivent pas être prélevées pour la fabrication des hormones de croissance. Une spécialiste de la maladie de Creutzfeld-Jacob, qui, alertant dès 1984 un patron de la Pitié-Salpêtrière, s’était entendu répondre : "On ne peut rien faire. C’est tout dans la main des syndicats, des garçons de labo qui touchent 50 francs par hypophyse. Si on arrête, on n’aura plus une autopsie" ». Merci « Le Monde » de ne pas encore avoir été acheté par « on ne sait qui ».